du 25 au 29 janvier 2011
Théâtre national de Marseille La Criée
8 février 2011
Espace Culturel Boris Vian scène conventionnée Les Ulis
10 février 2011
Théâtre de Chartres scène conventionnée
26 février 2011
Théâtre du Casino Barrière Deauville
du 8 au 10 mars 2011
Le Volcan scène nationale du Havre
Dossier -
Photos -
Vidéo
Mise en scène & Scénographie
Paul Desveaux
Assistant à la mise en scène Alexandre Delawarde
Avec
Serge Biavan Jackson Pollock
Claude Perron Lee Krasner
Chorégraphie
Yano Iatridès
Création lumière
Laurent Schneegans
Musique
Vincent Artaud
Costumes : Laurence Révillion
Plasticienne : Solène Eloy
images des Etats Unis : Santiago Otheguy
Régisseur son : Johan Allanic
Régisseur général/plateau : Pierre-Yves Leborgne
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C'est au cours d'un voyage en 1997 à New-York, que j'ai
découvert les tableaux de Jackson Pollock à
l'occasion d'une exposition rétrospective de ses
œuvres au Whitney Museum.
J’ai été fasciné par la force du
mouvement, l’immensité des tableaux. Ils donnaient
à voir une abstraction sensible. J'aimais
particulièrement la période des drippings.
Il est fort probable que les lignes, la constellation des couleurs,
avaient sur moi un grand pouvoir d'évocation. Ce même
pouvoir que l'on retrouve dans la nature quand, dans l'organisation
des arbres, des brins d'herbe, et plus communément dans la
forme des nuages, nous apercevons un motif. Alors s'ouvre un pan de
notre imaginaire que nous pourrions laisser courir à
l'infini puisque aucune forme reconnaissable ne saurait
l'arrêter.
Le texte de Fabrice Melquiot propose un face à face entre
Jackson Pollock et sa femme Lee Krassner. Entre le génie de
Jackson Pollock et l'esprit de Lee Krasner, entre l'inhibition du
premier et la frustration de la seconde, entre la difficulté
de penser l'abstraction et le geste instinctif du peintre,
entre le cowboy de l'Arizona et la petite juive de Brooklyn…
il y a ce chemin chaotique qui nous mène à la mort de
Jackson Pollock en 1956 à l'âge de 44 ans.
Depuis longtemps, je travaille avec la chorégraphe Yano
Iatridès, avec le désir d'inscrire le geste et le
corps dans un processus théâtral. C'est autant la
personnalité de Pollock que son procédé
artistique et le mouvement qu'il engendre, qui m'ont
intéressé.
C'est pourquoi la forme de ce spectacle nécessitera un
travail en plusieurs étapes afin de comprendre comment la
scène peut rendre le temps de la création plastique.
Les acteurs devront se confronter à la peinture, au
mouvement, à la matière.
Dans l'alternance des énonciations et des temps, nous ferons
voyager le spectateur entre les évocations, le souvenir, et
le présent de son geste créatif.
Paul Desveaux

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Coproduction
L’héliotrope
Maison de la culture de Bourges/Scène Nationale
et le soutien de Hi-Pi (groupe Hi-média)
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